Leon
Bon ca y est ce matin on quitte le Salvador sans avoir eu aucun problème dans ce pays très mal réputé...
Voici les recommandations de la France :
Le Salvador détient l’un des taux d’homicides les plus élevés en Amérique latine. Le nombre d’homicides a augmenté de huit par jour en septembre 2008 à 12 par jour actuellement, pour une population inférieure à 6 millions d’habitants. Les mesures de prudence et de sécurité personnelles doivent y être strictement observées. A la délinquance s’ajoutent les risques de catastrophes naturelles (éruptions volcaniques, séismes).
Suite à la série d’attentats perpétrés à la mi-juin contre des microbus au Salvador, toute utilisation des transports en commun tant dans la capitale qu’à l’intérieur du pays, est à proscrire. Le risque d’extorsion et d’attaque à main armée dans les bus est très élevé.
C'est vrai que quand on a lu ça, on s'est dit qu'on allait quand même faire super attention...
On s'est toujours bien renseigné sur la dangerosité des randos. On a pris un guide quand il le fallait. Quant aux transports en commun, il faudra qu'ils nous expliquent comment faire sans, je me sens plus en sécurité dans un bus que dans une voiture de loc...question de point de vue !
En tous cas on quitte un pays où les gens sont ravis de voir des touristes, côté organisation, on a eu aucun problème pour se déplacer ou trouver un lieu de randonnées. Le pays est superbe, encore démunis de horde de touristes. Les touristes qu'on a rencontré (même les femmes seules) n'ont pas eu de problèmes non plus, bref, destination à privilégier !
On saute de bus en bus jusqu'à la frontière Honduras-Nicaragua, où, c'est les cyclistes, ou plutôt les tricyclistes qui nous sautent dessus !
En fait la distance entre le poste frontière du Honduras et celui du Nicaragua est de trois kilomètres. Je demande à un "tricycliste" quel est le tarif (plusieurs fois), il me répond à chaque fois : "solo propina", c'est à dire, seulement un pourboire.... Du coup on passe le pont qui enjambe la frontière en tricycle, c'est plutôt caucasse ! (suite à un petit problème de batterie, la vidéo est écourtée, mais bon...).
Arrivés au terminal de bus, notre "tricycliste" nous demande 10 dollars pour le trajet, trop fort le mec, qui repartira avec 3 dollars. Il m'aurait demandé 5 au début, il les aurait eu...mal joué ma poule !
Rebelotte pour le bus pour Léon, les chauffeurs nous sautent dessus pour nous offrir des trajets moins longs et moins chers, un peu galère de savoir qui a raison...ça commence bien !
Le trajet se passe nickel, avec vue sur le volcan San Cristobal (le plus haut du Nicaragua) et en prime un beau couché de soleil.
Après cette journée de transport on découvre notre AJ : salon et petit jardin, cuisine tout équipé, internet gratos, pas mal d'info sur les coins à découvrir et en prime le personnel super sympa. Tout ça pour 4$ chacun, que demander de plus ?
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Le matin on découvre un peu la ville. Ca fait du bien de marcher dans une ville belle, propre, colorées, bien organisée : ça change de notre dernière ville salvadorienne. Les églises sont toutes colorées même si un peu délabrées, une vraie ville comme on voit sur les publicité ! On traverse également un superbe parc d'attractions avec bateau pirate et tout et tout !
Ah oui, j'allais oublier, on a aussi découvert le côté frustré des mecs d'ici : ils dévisagent Lilia comme pas permis, il y a même un taxi qui se retourne en pleine course pour dire "buen culo, buen culo", si ça c'est pas romantique ?
On part à Las Penitas pour une journée baignade. Il y a a deux grandes plages, une vraiment sauvage et la deuxième avec pas mal de petits hotels, restaurants et loueurs de surf. Il y a beaucoup de vent donc pour le surf ce sera une autre fois : pas trop envie de dépenser 10$ pour des conditions pas top et pour un surf déjà cassé trois ou quatre fois (normalement le spot envoi méchant).
Je ma ballade le long de la plage et découvre une lagune avec un petit port de pêche. Le temps de dégoter un resto pas cher et copieux et on se retrouve devant un beau poisson avec riz, bananes frites, et un peu de légumes.
Au milieu des barques, les enfants jouent, les chiens courent, il y a même des animaux étranges qui font la sieste dans le sable :