Vamos a la playa !
Ce matin, on peut enfin découvrir Playa Los Cobanos et se repérer un peu mieux dans le village qu'hier en pleine nuit.
Le village possède deux plages : d'un côté un petit port de pêche et pas mal de restaurants-épiceries. De l'autre côté une plage plutôt sympa à marée haute.
Je me baigne avec une Brésilienne et une Colombienne en attendant Lilia puis on essaye de sauver un bébé tortue égaré. Malheureusement pour lui, il n'a qu'un oeil, elle flotte, encore un qui va finir dans la gueule du chien ! L'hotel est super convivial, le coin sympa mais c'est pas encore ça, on part pour El Zonte.
Suite à un petit retard qui nous a fait rater le bus, et malgré tous nos efforts, on ne peut rejoindre El Zonte. On arrive à Playa Perla en pleine nuit, le service de bus est terminé, il n'y a vraiment pas grand monde dans le coin, un mec nous accompagne jusqu'à une maison : on trouve une chambre in extremis. La gérante nous prépare des tortillas de poisson, c'est très bon et ça nous change du resto. Plus qu'à passer une bonne nuit avant de découvrir Playa Perla...
Les moustiques aussi silencieux qu'agressifs nous réveillent pas mal de fois et nous permettent de découvrir un hôte disposant de grandes antennes, de pinces dignes d'un scorpion et de yeux rouges comme le sang : plutôt terrifiant le machin !!!
Le matin, on découvre la plage de sable noir. Quelques surfeurs tentent leur chance sur de petites vagues, des mecs pechent au large et d'autres prêt du rio, c'est bien tranquille, un peu trop même....on décide de reprendre la route d'El Zonte. La gérante à l'air toute triste qu'on ne reste pas plus longtemps (la veille elle nous avait dit qu'elle pouvait nous louer la chambre au mois !), elle nous prend dans css bras, on cause un peu avec ses fils (super sympas), et on y va.
Cette fois le bus n'en a rien à secouer des autocollants de Jésus, c'est plutôt ambiance surf et playlist Newroots version espagnol.
A El Zonte, on se trouve une sorte d'AJ pour surfeurs. La plage est séparée en deux par un rio, avec une partie pour le surf et une partie pour la baignade où s'écrase un shore break assez puissant pour remplir nos maillots de bains de sable noir très fin et très collant !
On mange à 20 mètres du peak, le temps de digérer un peu dans un hamak et je pars prendre ma première vague salvadorienne pendant que Lilia mate les beaux surfeurs aussi bronzés que musclés...
Le peak est en plein sur les cailloux, par moment on surfe juste au dessus de la roche. Ca fait bizarre la première fois qu'on voit ça et surtout après la première gamelle. Heureusement les pierres sont arrondies ! Les vagues ne sont pas très grosses et beaucoup moins puissantes que les vagues du Mexique (ça peut quand même monter à 8 m apparemment !). Je prends ma première vague nickel, cool quand ça commence comme ça !
Le soir on se mange chacun un poisson d'au moins 1kg50, la mer ça creuse...
Après une bonne baignade et une petite session de surf le matin, on repart histoire de trouver un coin plus sablonneux pour les premiers take off de Lilia.
A Playa Zunzal, la plage est pleine de restaurants pas vraiment authentiques, on crève la dalle, on en teste un. Les plats varient de 8 à 18 $, résultat : on se casse !
En attendant le bus à Libertad, on trouve un plat de lasagne, salade, riz pour 1$50 : ça c'est un bon repas !
Arrivés à Playa San Diego, on se galère pas mal à trouver une chambre. Le bus nous a amené au fond de la plage qui doit bien faire 3-4km. Un mec nous présente son resto avec ses chambres qui ressemblent à des cabines de douches bien crades : on ne demande pas le prix, en revanche on se met à traverser la plage histoire de repérer un peu les environs.
Le litoral est bourré de villas à louer, à vendre ou de gites plus ou moins sympas, il n'y a vraiment pas grand monde, les prix sont super élevés par rapport à ce qu'on a pu voir avant : un peu plus et on sautait dans le premier bus rejoindre la montagne !
Deux jeunes nous proposent leurs services (histoire de toucher une com). Ils nous amènent à un hotel dégueulasse, à un autre un peu mieux mais plus cher, chez une Canadienne qui loue ses chambres 100$ ! Au final on retraverse la moitié de la plage afin de rejoindre un coin qu'on avait vu au départ et où on avait hésité. Après une bonne bière (cul sec pour moi), on part se baigner jusqu'au coucher du soleil.
A part quelques pêcheurs, on est seul sur cette immense plage. Les pélicans volent au dessus de nos têtes, on ne regrette pas d'être restés !