Puerto Viejo et Manzanillo
Sur la route de Manzanillo, on s’arrête dormir une nuit à Puerto Viejo. L’hôtel où on loge est vraiment spé. Occupé par de vieux hippies tox ou alcooliques. Le soir, quand ils regardent la télé, on se croirait dans le film “Vol au dessus d’un nid de coucou” ! Un des occupants laisse toujours les queues de casseroles brûler sur le feu, un autre a des tics de poules, la cuisine est pourrie, la chambre pleine de fourmis mangeuses de Lilia : vivement qu’on quitte cet endroit !
Le matin, après avoir raté le bus de Manzanillo, on profite de la plage..
Manzanillo est un petit village tranquille bordé de plusieurs plages et d’un parc national. Le coin est vraiment sympa malgré un temps un peu pluvieux.
On commence la visite du parc à 5h. On apercoit un paresseux mort (la veille, j’avais déjà vu deux singes tomber d’un arbre après avoir touché des fils électriques), puis un bien vivant la tête a l’envers, qui s’est mis en boule en nous voyant approcher.
Le début du sentier longe la côte et nous offre de superbes points de vue sur la mer. On ne voit pas beaucoup d’animaux : seulement un agouti, des grenouilles rouges, d’autres noires et jaunes.
Afin de voir où on se trouve, j’emprunte un sentier avec Lili. On arrive à une plage tranquille avant de prendre un autre sentier qui ne nous mène nul part, suivi d’un autre un peu trop ‘costaud’ : bon, on rejoindra Bibi à la plage !
La suite du sentier s’enfonce dans la jungle, il est complètement trempé, on marche dans la boue jusqu’aux chevilles...un peu galère !
Finalement, on retrouve Bibi (qui a eu le temps de se décrotter) sur une belle plage, idéale pour le snorkelling (Bibi y verra une raie bien balaise).
Je pars avec Lili à une ferme biologique, seule habitation du coin, pour casser la croute. Les habitants, en majorité des Californiens, sont zen, très zen. Ils nous proposent un bain de boue en attendant que la popotte soit prête. Du coup, on se retrouve tous à poil, la boue de la tête au pied, à regarder les mecs faire le poirier les couilles à l’air !
La préparation du déjeuner est longue, Bibi préfère rentrer seul. Nous, on mange avec la vingtaine d’occupants de la ferme qui sont là pour apprendre la culture et la cuisine biologique.
Le temps passe, je commence à m’impatienter : il est 15h30 et la nuit tombe à 17h30. Trois personnes nous accompagnent pour le retour : deux Californiennes et un Canadien. On emprunte un chemin à priori plus court et moins boueux. Les indications sont peu précises, à un moment on se retrouve dans un cul de sac avant que je retrouve le bon sentier ! C’est moi qui mène le pas, les autres passent leur termps à prendre les grenouilles en photo.
On arrive juste avant la nuit : heureusement que les trois autre n’étaient pas seuls car ils y seraient encore !
Avant de quitter Manzanillo, Lilia me coupe les cheveux sur la plage.