Las Piramides de Teotihuacan
Aujourd’hui on arrête de rigoler : réveil à 5h00 (petit clin d’œil à ceux qui veulent me rejoindre !) afin d’être, normalement, peinard sur le site des ‘Piramides de Teotihuacan’ .
La sortie de la ville est impressionnante, le soleil se lève au dessus des montagnes et éclaire peu à peu les quartiers immenses de la ville. Les quartiers à flanc de montagne font un peu penser à Marseille puissance 100 !
J’ai bien fait de me lever tôt. Arrivé sur le site, je suis le seul touriste.
Le site de Teotihuacan est dédié au Soleil et à la Lune et était l’une des plus grandes villes d’Amérique Centrale entre 150 et 450. Je traverse la ‘calzada de los muertos’ (la chaussée aux morts) où un loup blanc m’attend sagement au milieu des cactus. Je grimpe en haut de la pyramide de la Lune où profite du paysage magnifique que m’offre cette cité déserte.
Je grimpe ensuite en haut de la plus grande pyramide (celle dédiée au Soleil), la montée est rude, je fais une pause accompagné d’une japonaise qui fini dans quinze jour un tour du monde de trois mois… Les touristes arrivent de plus en plus nombreux et les vendeurs ambulants essaye de refourguer leur marchandise composée de bijoux, statues, pipeaux en forme de grenouilles ou d’Aztèques, sifflets qui imitent oiseaux ou même jaguars, sculpture en obsidienne, arc et flèche et j’en passe… (pour ma part j’ai juste de quoi regressar à la cuidad de Mexico y de comprar algo à manger).
Je visite ensuite un musée puis son jardin où j’aperçois un gros lézard mangeur d’enfants, une espèce d’écureuil-marmotte et des mini tourterelles.
J’ai trop la dalle, il faut que je trouve une gargote pas chère dans ce site hyper touristique. On m’indique un endroit à l’extérieur du site, je mange du riz, un œuf, une dizaine de tortilla et une corona pour 2,5€ propina comprise, cool la vie !
En attendant le bus du retour, je parle avec deux flics qui travaillent à l’abri du soleil, l’un boit du jus d’orange et l’autre (une femme) créée des scorpions avec du fil de cuivre. Ils sont bientôt rejoints par trois autres. Du coup trois lisent le journal, et un autre regarde la femme faire ses scorpions, dure dure la vie de policier au Mexique !